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Flower Power Helvète et Ranz des Vaches en 1836: Tout sur la “Scène Suisse”, opus 4 de Sebastian Lee

Mes ami.e.s, après ce long silence, je viens à vous avec une merveilleuse nouvelle. Nous avons enfin mis la main sur l’opus 4 de Sebastian Lee “Scène Suisse”. Pourquoi est-ce important? Et bien parce-que c’est une œuvre orchestrale, ce qui, je l’espère, fera taire toutes les personnes ne jurant que par la symphonie, les créations de thèmes “originaux”, bref toutes ces oreilles que les fantaisies rebutent. Outre leur conseiller de lire l’article consacré à ces dernières, aujourd’hui, mon intention est de casser un mythe et de rendre ses lettres de noblesse à Sebastian Lee. Un artiste qui composait pour orchestre, comme pour quatuor, comme pour duo, comme pour instrument solo, pour le violoncelle, mais aussi le violon, le piano, le hautbois, les timbales, etc; et il le faisat seul ou avec son frère Maurice, le pianiste, ou encore avec ses amis. Ce n’était pas un professeur de violoncelle dont la première préoccupation était la production d’études, il n’a jamais travaillé au conservatoire de Paris et n’a eu d’élèves que parce-qu’il le souhaitait. Son revenu de Premier violoncelle du Grand Opéra de Paris aurait amplement suffit à offrir une vie confortable pour toute sa famille. Il a enseigné en vacation au Collège Stanislas et en cours particuliers, comme on le devine grâce aux dédicaces de ces œuvres à ses élèves. A présent, nous allons découvrir de plus près cette œuvre très intéressante qu’est la “Scène Suisse”. Je vais vous dire tout ce que j’en sais, et  Lire la suite.

Epilogue: Le mystérieux dédicataire de l’opus 52, la barcarolle “Promenade en gondole”, enfin révélé.

Plusieurs mois se sont écoulés depuis notre billet concernant l’opus 52, la barcarolle “Promenade en gondole” de Sebastian Lee, republiée au Printemps 2024 par nos soins, après 176 ans d’oubli. Et j’écris 176 ans, car il s’agit là d’une œuvre qui n’a jamais fait l’objet de publicité dans la presse lors de sa parution. Une œuvre passée complètement inaperçue. Tout cela nous a laissé bien perplexe, et malgré un examen minutieux des œuvres précédentes et suivantes pour essayer d’en établir le contexte historique, la date de composition puis de publication, nous avions fait chou blanc. S’en est suivi quelques temps plus tard la découverte d’une lettre de Sebastian Lee à un destinataire inconnu, lui faisant savoir qu’en plus d’avoir composé une œuvre (probablement commandée) pour une “charmante fiancée”, l’artiste musicien s’était permis d’offrir en sus une œuvre supplémentaire inspirée par le destinataire du courrier. Nous sommes en décembre 1847, donc peut-être à l’époque de la composition de notre opus 52, et il reste possible que le destinataire soit le dédicataire de la barcarolle. Pourquoi? Parce-que seul l’opus 52 est dédié à une femme entre 1847 et 1851, à 2 exceptions près: l’opus 54, dédié à Madame Clémence de Reseit d’Arques (1828-1907), musicienne, organisatrice de concerts, qui épouse le Vicomte Amable Enlart de Grandval (1813-1886) en 1851. Est-ce qu’elle passe commande auprès du compositeur ou est-ce monsieur le vicomte pour sa charmante fiancée en 1847? Puis, l’opus 49 dont on ne sait rien pour le moment, à part que l’opus 50 est dédié à Emile Colliau, un élève et ami du compositeur, Si l’opus 49 était dédié à une femme qui s’avérait être la fiancée d’Emile Colliau, alors on pourrait spéculer qu’Emile Colliau était le destinataire de la lettre de 1847, mais je ne crois ni à l’hypothèse du Vicomte, ni à celle d’Emile Colliau. Là, tel que je vous présente les choses, cela donne l’impression d’être encore assez embrouillé, mais restez avec moi, la réponse n’est pas loin. Lire la suite.

Hommage à Jean-Pierre Berrié, grand monsieur qui nous quitte beaucoup trop tôt

C’est ce matin, le panier au bras et à peine descendue de ma bicyclette pour faire mon marché que la nouvelle me parvient. Nous venons de perdre Jean-Pierre Berrié, directeur de l’école de musique de Castelsarrasin et Membre d’Honneur de l’association Sebastian Lee. Toutes les lèvres murmurent son nom sur la petite place, tous les cœurs se serrent, tous les yeux se mouillent, la ville est orpheline d’un éminent membre de sa communauté et entre dans un profond deuil alors qu’on lui a arraché si subitement son bon Maitre de musique. Chef d’orchestre, professeur, administrateur, Jean-Pierre Berrié a mis un point d’honneur à gérer l’école de musique de la ville de Castelsarrasin avec la plus grande bienveillance. Animé par une passion sans borne pour la musique et son apprentissage, il n’a eu de cesse de la promouvoir et d’encourager sa pratique à tous âges. Lire la suite

1885: un hommage à Sebastian Lee par ses pairs dans un nouveau courrier

C’est à la bibliothèque universitaire de Leipzig que j’ai mis la main sur un courrier qui nous éclaire toujours un peu plus sur la vie et l’œuvre de ce cher Sebastian Lee. La lettre est rédigée par le violoncelliste Friedrich Grützmacher (1832-1903), dont on peut admirer le portrait d’un auteur inconnu ci-dessous du côté gauche, grâce à la collection de la BnF. Le courrier s’adresse à Julius Klengel (1859-1933), dont le portrait un peu plus bas, ci-dessous et du côté droit le représente avec son violoncelle en 1903 sous l’objectif de Georges Brokesch. Nous sommes le 17 décembre 1885, et il se prépare une surprise dans le dos de notre compositeur Hambourgeois. Lire la suite

1859: Un tournant de la vie de Sebastian Lee découvert dans une nouvelle lettre

Si je vous disais que mes plus beaux trésors ont toujours été dénichés alors que je cherchais tout autre chose, me croiriez vous? C’est pourtant bien ce qui est arrivé avec ce courrier, apparu comme par magie dans une recherche, alors que je farfouinais dans la base de données de la Staatsbibliothek de Berlin pour dénicher un opus qui m’échappe encore. Miraculeusement, je tombe sur ce document extraordinaire. C’est toujours une joie de trouver un courrier parce qu’on a l’impression de pouvoir saisir un tout petit peu plus le personnage. Le ton, le style, l’orthographe, le vocabulaire choisi, et surtout, surtout! L’écriture manuscrite! Quelle merveille! Je vous présente donc aujourd’hui ce document et vous raconte pourquoi il nous révèle une étape clé de la vie du compositeur. Lire la suite

Du rififi à l’opéra de Paris

Alors que mes recherches aux Archives Nationales piétinent malgré 2 séjours effectués là-bas, j’aimerais quand même vous raconter une histoire de mouvement social qui montre que tout d’abord les artistes musiciens étaient déjà bien organisés au XIXème siècle, et qu’en outre, on a pas attendu notre époque pour inventer les chiffriers qui, par excès d’un zèle mal placé opèrent des coupes franches en ayant pas la moindre idée de ce qu’ils font et des conséquences de leurs actes. C’est donc l’histoire des révoltes de l’orchestre et de l’opposition qu’ils ont rencontré pour se faire entendre que je vais vous raconter aujourd’hui. Lire la suite.

Sebastian Lee contre les violences familiales : Une prière pour la violoncelliste Cécile Clauss, ses sœurs et leur oncle, Claude Huttin

Le 19 janvier 1862, le Ménestrel annonce un concert au bénéfice de la famille Clauss. Parmi les musiciens qui y participent, le nom de Sebastian Lee y est cité, aux côtés de son ami Charles Dancla, qui enseignait le violon à 2 des filles Clauss, Fanny et Jenny. Cet événement caritatif à l’intention d’une famille ayant connu “un drame intime”, comme nous l’explique pudiquement le journal, cache en réalité une histoire bouleversante. Ce drame terrible va toucher Sebastian Lee en plein cœur à une période pivotale de son existence. Dans ce billet, je me propose de retracer le parcours de la famille Clauss jusqu’au 28 décembre 1861, date du drame, sa couverture médiatique, ainsi que les intrications entre les Clauss et Sebastian Lee. Lire la suite.

Jeune homme écrivant Metsu Dublin

Dédicaces: Une nouvelle lettre de Sebastian Lee décryptée

Alors qu’un premier voyage aux Archives Nationale de Pierrefitte s’est soldé par un cuisant échec, je me dois, en compensation, de partager avec vous un de mes trésors, gardés jalousement, on ne sait pourquoi d’ailleurs, surtout que dans ce cas présent, il s’agit d’une lettre écrite 129 ans avant ma naissance et qui ne m’était donc évidemment pas adressée. Nonobstant, syndrome de Gollum [1] mis de côté, me voici prête à vous dévoiler une petite pépite. Non seulement une lettre avec une histoire, mais encore manuscrite de la main de ce Cher Sebastian. Vous êtes prêts? C’est parti! Lire la suite…

Mina Lee: Amour et Rock’n roll dans l’Angleterre Victorienne de la fin du XIXème siècle

Dans toutes les familles, il y a des secrets, des non-dits et autres squelettes dans les placards. En général, si ces secrets existent, c’est qu’ils gênent certains membres du clan. L’omerta sera donc de mise jusqu’à ce que le dernier vivant ayant un intérêt à garder le secret caché décède. Aujourd’hui je dévoile un joli petit secret de famille dont je n’ai pas fini d’explorer le terrier : le cas Mina Lee. Lire la suite

Toute la lumière sur les bébés Lée

Dans un article précédent, qui narrait la découverte d’Edouard Lee, fils oublié de Sebastian Lee, j’avais présenté une série de poupons Lée que les archives de l’Etat Civil de la ville de Paris ont consigné entre 1837 et 1868, période à laquelle Sebastian Lee vivait à Paris. Chacun de ces nourrissons étant potentiellement sa descendance, il était important de faire un peu de généalogie pour démêler les lignées familiales. C’est un travail de patience et de recherche ou il ne faut pas compter son temps, mais le jeu en vaut la chandelle car, je ne peux pas me taire plus longtemps, j’ai retrouvé un autre fils. Lire la suite

1837: Sebastian Lee et Joseph Gusikow, 2 étoiles musicales à Paris

Aujourd’hui je souhaite partager avec vous un précieux trésor de chasse. C’est une petite rareté dénichée à la BnF et que je conserve jalousement. Parfois, je le concède, ma passion pour Sebastian Lee me conduit à développer ce que je qualifierais de syndrome Gollum, ce personnage du Seigneur des Anneaux obnubilé par sa précieuse bagouze à laquelle il voue un culte exclusif. Il faut donc garder à l’esprit que les fruits de ces recherches sont fait pour être partagés. Aussi, je vous propose de lire ensemble une lettre de Sebastian Lee à laquelle je donnerai quelques explications de texte et contexte. La voici. Lire la suite

Le mystère de l’opus 52 « Barcarolle et Promenade en Gondole » de Sebastian Lee ca 1850

Alors qu’on s’apprête à envoyer notre prochaine republication chez l’imprimeur, je fais face à une frustration récurrente dans mes recherches, à savoir, lâcher prise. Parfois, on n’aura pas le fin-mot de l’histoire et c’est comme ça. Peut-être qu’on trouvera les réponses plus tard, mais peut-être pas; et ça c’est très dur pour moi. Je boucle, boucle et re-reboucle, et toutes les pistes sont des impasses. Alors que je dois accepter qu’on va mettre cet opus 52 sous presse dans quelques jours, je vous partage ici mes pensées non-conclusives sur sa génèse. Lire la suite.

Fantaisies et variations : les parents pauvres de la musique savante?

Quand j’ai commencé à reconstituer le catalogue de Sebastian Lee, j’ai assez rapidement remis la main sur des œuvres musicales de type Fantaisies sur des airs d’opéras célèbres. Toute fière de moi, je me suis empressée de montrer mes trouvailles à mon Bon Maître pour lui partager le trésor. Alors que je lui tends, tout sourire, la copie de la « Grande Fantaisie dramatique sur l’air du Prophète de Giacomo Meyerbeer », opus 53 de Sebastian Lee, chiné à grand ’peine à la bibliothèque Nationale Autrichienne et récupéré à prix d’or, le voilà qui y jette un œil dédaigneux et me lance : « Alors ça, laisse tomber, c’est pas intéressant. On se concentre sur des œuvres originales ». J’étais sous le choc. Lire la suite

La Grande Bagarre Linguistique

Il y a quelques temps, un internaute m’a envoyé une question qui, je le sais d’expérience, en taraude plus d’un. Il prononçait “Sebastian Lee” à l’anglaise et s’est fait reprendre par son professeur de violoncelle qui lui a dit que Lee, en allemand, ça se prononce Lée. Effectivement, le “e” en allemand se prononce “é”. Je souhaite aujourd’hui publier la réponse que j’ai fait à ce visiteur pour tenter de jeter un peu de lumière sur une question qui est au centre d’un débat ouvert. Lire la suite

Le fils retrouvé

Quand on fait de la recherche, on oscille souvent entre impatience, déconvenue, espoir, déception et ceci à répétition tant il est vrai que les avancées nécessitent un brassage de sources souvent considérable. Cependant, il y a quelques jours, j’ai reçu une belle récompense après une longue traversée du désert. Lire la suite

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Swiss Flower Power and the Ranz des Vaches in 1836: All about the “Scène Suisse,” Opus 4 by Sebastian Lee

My friends, after this long silence, I come to you with wonderful news. We have finally gotten our hands on Sebastian Lee’s opus 4 “Scène Suisse” [“Swiss Scene”]. Why is this important? Because it is an orchestral work, which I hope will silence all those people who swear only by symphonies, the creation of “original” themes, in short, all those ears that are repelled by derivative works. Besides advising you to read the blog post devoted to the latter, today, my intention is to break a myth and restore Sebastian Lee to his former glory. A musician who composed for orchestra, as well as for quartet, for duet, and for solo instrument – the cello – but also for violin, piano, oboe, timpani, etc.; and he did it alone or with his brother Maurice, the pianist, or even with his friends Charles-Auguste Bériot, Henrich Panofka, Heinrich Ernst Kayser et Wilhem Popp, George Alexander Osborne, and also the pianist Henri Hertz, and also Sigismund Thalberg, Edouard Wolff, and many others. Now, we are going to discover more closely this very interesting work called the “Swiss Scene”. I will tell you everything I know about it, and I hope that among you, people will be able to add elements of musicological reflection because there are still aspects that question me in this work that would require academic reflection. Read more.

Epilogue: The Mysterious Recipient of the Dedication of Opus 52, the Barcarolle “Gondola Ride,” Finally Revealed.

Several months have passed since our blog post  about opus 52, “Promenade en gondola” by Sebastian Lee, which was republished by us in 2024 – after 176 years of oblivion. We say it was 176 years because this is a work that was never advertised in the press when it was published, a work that went completely unnoticed. All this left us quite perplexed, and despite a careful examination of the preceding and following works to try to establish the historical context, the date of composition and then of publication, we had come up empty-handed. This was followed by the later discovery a letter from Sebastian Lee to an unknown recipient, informing him that, in addition to having composed a work (probably commissioned) for a “charming fiancée”, the musician had also composed an additional work inspired by the recipient of the letter. We are in December 1847, perhaps at the time opus 52 was being composed, and it remains possible that the recipient of the letter is also the recipient of the dedication of opus 52. Read more.

1885: A Tribute to Sebastian Lee from his Peers in a Newly Discovered Letter

It was at the Leipzig University Library that I came across a letter that sheds even more light on the life and work of dear Sebastian Lee. The letter was written by the cellist Friedrich Grützmacher (1832-1903), whose portrait, taken by an unknown photographer, may be found below on the left side thanks to the collection of the BnF. The letter is addressed to Julius Klengel (1859-1933), whose portrait below on the right side represents him with his cello in 1903 through the lens of Georges Brokesch. It is December 17, 1885, and a surprise is being prepared for our Hamburg composer. Read more.

1859: A Turning Point in Sebastian Lee’s Life Discovered in a New Letter

If I told you that I have always discovered my greatest treasures while I was looking for something completely different, would you believe me? Yet that is exactly what happened with the letter below, which appeared as if by magic while I was rummaging through the database of the Staatsbibliothek in Berlin looking for a composition that still eludes me. Miraculously, I came across this extraordinary document. It is always a joy to find a letter because it allows you to understand the writer’s character and personality a bit more – the tone, the style, the spelling, the chosen vocabulary, and above all, above all! The penmanship! How wondrous! So today I present this document to you and explain why it reveals a key stage in the composer’s life. Read more.

Rabble-Rousers of the Paris Opera

While my research at the National Archives is stalled, despite two trips there, I would like to tell you a story of a social movement that occurred in the 19th century.  This movement shows that musicians were a well-organized labor industry at the time.  Moreover, it clearly demonstrates that we did not wait until the present to invent the bean counter [accountant] who, due to an excess of misplaced zeal, makes drastic cuts without the slightest understanding of what they are doing or of the consequences of their actions. This is the story of the orchestra’s strife and the opposition they encountered in making themselves heard. Read more.

Sebastian Lee against domestic violence: A prayer for cellist Cécile Clauss, her sisters and their uncle, Claude Huttin

On January 19, 1862, Le Ménestrel [1] announced a concert for the benefit of the Clauss family. Among the musicians who participated, Sebastian Lee is mentioned, along with his friend Charles Dancla, who taught violin to two of the Clauss daughters, Fanny and Jenny. This was a charity event for a family who experienced “an intimate tragedy”, as the newspaper described it — one which hides a horrific story. This terrible drama will touch Sebastian Lee’s heart at a pivotal period in his life. In this post, I intend to retrace the journey of the Clauss family up until December 28, 1861, the date of the tragedy, including the media coverage of the event, as well as the entanglements between the Clauss and Lee families. Read more.

Jeune homme écrivant Metsu Dublin

Dedications: A new letter from Sebastian Lee decrypted.

While a first trip to the National Archives of Pierrefitte [a community in France] ended in bitter failure, to compensate, I must share with you one of my treasures, which was being jealously guarded by the archive (we don’t know why, especially in this case).  It is a letter written 129 years before my birth, which obviously was not addressed to me. Gollum syndrome [1] aside, here I am ready to reveal “my precious” to you. Not only is it a letter with a story, but it was also written by the hand of dear Sebastian. Are you ready? Let’s go! Read more.

Mina Lee, Love and Rock’n’Roll in Victorian England at the End of the 19th century

In almost every family, there are secrets—things no one will talk about, skeletons in the closets. Typically, where these secrets exist, it is because they are distressing to at least one member of the family. The Code of Silence is typically maintained until the death of the last person who needed to keep the secret hidden. Sometimes it is too late to learn the whole truth and the secret is taken to the grave. Other times, despite all the precautions taken, the secret has left remnants behind. The documents which mark our personal history—and which will, in theory, be preserved when we leave this world—are not numerous. In the majority of cases, these documents reflect three occasions: birth, marriage and death, as is the case with Edith Piaf’s Jean-François Nicot.[1] There may be more documentation if the person was well known to their peers and the public, like Sebastian Lee. In any case, despite the limited number of documents remaining after the death of individual, it is surprising how well we can reconstruct the major life trajectories of a person with these few lines recorded in the archival documents—in France anyway. Today, I will shine some light on a little family secret, which I haven’t yet finished exploring: the case of Mina Lee. Read more.

Fantasies and Variations: The Poor Country Cousins of Classical Music?

When I began to reconstruct Sebastian Lee’s catalog of compositions, it didn’t take long before I got my hands on his arrangements of Fantasies derived from famous operatic arias. I was excited to share my finds with my cello instructor, and feeling very proud of myself, I took the first opportunity to show him my new-found treasures. Smiling gleefully, I handed him a copy of the “Great Dramatic Fantasy on the Air of the Prophet by Giacomo Meyerbeer” [“Grande Fantaisie dramatique sur l’air du Prophète de Giacomo”], opus 53, by Sebastian Lee.  This was not easily found in the Austrian National Library, and obtaining the copy had been quite expensive for me, personally.[1] My instructor looked at it disdainfully and said, “Forget it, it’s not important. We’ll focus on original works.” I was shocked! This work was completely original, and written by my favorite composer, Sebastian Lee. Read more.

The rediscovered son

When I am doing research, I often bounce back and forth between impatience, dismay, hope and disappointment, and this occurs repeatedly because the progression of a research project demands the scouring of a considerable number of documents. A couple of days ago, after a long dry spell, my hard work paid off!

I was rummaging on the IMSLP website in search of new opuses from Sebastian Lee. IMSLP is a collaborative Wiki and is updated by contributors like me who upload new material. Scores may be uploaded from sources previously unknown and are then digitalised, classified, and posted online. While I was perusing IMSLP, I realized that I should also check for changes in content for Louis Lee (1822-1896), the younger brother of Sebastian. Louis was also a cellist and a composer, and while he resided in Hamburg, Germany, he was also famous in France. The Gazette Musicale de Paris, an important weekly musical magazine during the 19th century, wrote several pieces about him over a period of years: they praised his performance as a child prodigy and also praised a quintet that he composed (which I still haven’t found any trace of). Read more.